vendredi 30 août 2013

Enfin un peu de relief

Le 21/08/13 à Chévenon (Nevers)
Jour 6 - Etape 6 - 100 km

Toute la nuit, la pleine lune nous aura éclairé, comme nous dormons sur la bâche, nous pouvons la voir tourner dans le ciel quand nous ouvrons les yeux. Par contre au matin, nous nous apercevons que la rosée de la Loire a trempé nos duvets et nos matelas, nous passons donc 2 h à les laisser sécher au soleil, cela tombe bien le soleil monte et chauffe vite.

Puis nous continuons sur le canal latéral à la Loire et nous repassons devant une énième centrale nucléaire mais cette fois-ci elle n'est pas de l'autre coté de la Loire et nous y passons au ras.

Nous commençons à voir se dessiner des collines et nous passons au pied de la ville de Sancères, nous décidons que l’ascension n'est pas pour nous aujourd'hui. Dans le champs des nuées de corbeilles se repaissent de graines de tournesols et s'envolent en bandes comme dans le film de Hitchcock.
 Nous faisons halte vers 13h et demandons la permission de nous installer sur un carré d'herbe verte très appétissant, l'habitante accepte avec gentillesse et nous donne, en plus, des tomates succulentes que nous dévorons avec un petit fromage de chèvre. Nous faisons une petite sieste sur cette herbe moelleuse et repartons pour 5 km, il fait bien chaud et nous stoppons à la ferme de Mme Oleson  pour une boule de glace, celle-ci en profite pour nous confectionner une espèce de glacière avec nos bouteilles d'eau, du papier d'alu et du scotch.

On repart, il fait toujours aussi chaud sur la levée de la Loire, où aucun arbre n'est présent pour nous faire de l'ombre. Nous dépassons un cyclo que l'on prend pour un Polonais et qui est Allemand, qui lui nous prend pour des Allemands (faut dire que sur mon t-shirt est inscrit une image en allemand - Merci les collègues). Nous discutons, il rentre chez lui, fait 110 à 130 à km par jour. Nous faisons route avec lui jusqu'à Nevers, c'est à ce moment là que Stephen se fait piquer à la jambe par une guêpe.

Nous ne faisons que passer à Nevers mais nous rencontrons le vélociste de "La Roue Libre" qui super sympa, me fait essayer son cruiser, jette un coup d’œil à nos bécanes. J'en profite pour acheter une mini sacoche afin de ranger mes outils de réparation à porter de main.

Nous décidons d'aller au camping de Chevenon mais à l'arrivée nous constatons que celui-ci est définitivement fermé. Du coup nous squattons le parvis de la salle des fêtes de Chevenon en face d'un plan d'eau, pendant que nous mangeons la lune se lève, rousse et superbe.